L’agro-alimentaire reste un secteur étroitement lié au packaging. En effet, les normes européennes imposent certaines etiquetage alimentsprérogatives notamment en terme de matériel utilisé, mais aussi au niveau de l’étiquetage (Retrouvez aussi notre article sur les nouvelles technologies d’imprimantes pour le packaging). A cela viennent se rajouter les récents débats liées aux OGM ainsi qu’à la viande chevaline, autant dire que l’on a pas fini de parler de l’étiquetage et des problèmes que ce dernier pose aux industriels.

Une prise de conscience

C’est suite à la récente polémique ayant rendue publique l’utilisation de viande de cheval – non signalée sur les emballages des produits concernés – que la question de l’étiquettage s’est posée. En effet, si l’étiquettage de la viande bovine est déjà plus réglementée, ce n’est pas le cas pour les autres viandes  d’origine porcine, bovine, caprine ainsi que de volaille.

L’étiquetage des denrées alimentaires est un sujet touchant aussi bien les consommateurs que les fabricants, et pour cause: du point de vue du consommateur, il s’agit de connaître la composition des aliments consommés, comportement bien souvent dirigé par la peur inconsciente d’être empoisonné (tendance se faisant de plus insistante depuis l’avènement du Bio). Du côté des industriels, on fait face à une approche plus stratégique de la chose: garder secrets les procédés de fabrication ainsi que la désinformation calculée font bien souvent partie d’une stratégie marketing. Cependant, ce sont les difficultés techniques de la mise en place des nouvelles normes d’étiquetage qui chagrinent le plus les fabricants.

La mise en pratique

Par conséquent, si ce débat remet pour certains en cause le manque de sévérité de la part de la commission européene, il met également en lumière les coûts qu’imposent un étiquetage plus réglementé: le surcoût serait alors de l’ordre de 15% à 50% pour l’industrie agro-alimentaire. En effet, changer l’étiquetage d’un produit implique également le reparamétrage voir le remplacement de l’étiqueteuse en charge de cette tâche.

Par conséquent, les machines d’étiquetages se retrouvent étroitement liées aux variations constantes des normes d‘étiquetage, et ce plus particulièrement dans le secteur de l’agro-alimentaire. Parmi les différents types de machines d’étiquetage se trouvent par exemple les étiqueteuses, vignetteuses, les titreuses, les machines de repiquage, les encolleuses d’étiquettes ou encore les robots d’étiquetage. Les tableaux nutritionnels ainsi que les informations devant figurer sur les emballages (teneur en graisses, sucre et sel) changeant régulièrement, les machines d’étriquetage se doivent également de suivre la tendance.

Pendant que l’industrie agro-alimentaire américaine défend les OGM contenus dans 80% de ses produits, et refuse l’étiquettage automatique, la commission européene, elle, fait profil bas et ne prend selon les consommateurs que de timides décisions, tandis que pour les fabricants, c’est toute une organisation qui est remise en questions par la mise en place de nouvelles étiquettes.

 Anais P.

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