robots

En 2011, l’entreprise FOXCONN a pris la décision d’investir dans l’achat d’1 million de robots pour les trois années à venir, soit, entre 2012 et 2014.

L’exemple FOXCONN

FOXCONN a construit un dortoir pour ses 300 000 employés près du site industriel à Longhua où sont assemblés les produits de la célèbre marque à la pomme. Les employés sont munis d’un masque de protection,d’une blouse et d’un filet pour les cheveux, se focalisant chacun sur une tâche bien précise derrière le convoyeur.

La rigueur et le caractère répétitif des tâches sont parfaits pour l’automatisation. Les robots industriels munis de capteurs et sensibles à la pression suivent les instructions pour commencer ou finir une phase de travail. Un robot de ce type peut travailler jusqu’à 160 heures par semaine. Un opérateur, même le plus qualifié et le plus habile, ne peut travailler que 12 heures par jour. Un robot, quant à lui, peut effectuer le travail de quatre employés. Malgré cela, la substitution totale des opérateurs par des robots n’est pas possible dans l’immédiat. En effet, une automatisation totale signifierait une reconception complète de la ligne de production, qui serait évidemment très couteux.

Un nouvel avantage compétitif : l’automatisation

Les études montrent que la robotisation totale de l’industrie permettrait de réduire les coûts liés à la production. En effet, en l’espace de deux ans, un robot qui travaille 24 sur 24h est amorti. Alors qu’un opérateur, payé au plus bas salaire, couterait, sur le long terme, plus cher. Il est également prédit que les entreprises, et donc les pays, qui auront le meilleur avantage compétitif seront celles avec la meilleure capacité à emprunter et donc à investir pour acquérir des machines industrielles. Il ne sera plus question du coût de la main d’oeuvre, mais du degré d’automatisation des entreprises. Les pays en développement ne pourront donc plus compter uniquement sur l’avantage compétitif d’une main d’oeuvre bon marché.

Accélération des ventes de robots dans les pays en développement

Il est vrai que la plupart des robots étaient vendus aux pays développés et tout particulièrement pour le secteur automobile au coût de main d’oeuvre élevée. Aujourd’hui ce n’est plus tout à fait le cas. On remarque en effet une accélération des ventes de robots à destination des pays en développement. Il semblerait alors que le niveau de développement économique ne soit plus l’un des seuls critères pour l’acquisition de robots industriels.

Les effets macroéconomiques de la robotisation

On pourrait évidemment croire que le remplacement des ouvriers par des robots sera une catastrophe pour l’emploi, laissant un nombre conséquent de personnes non qualifiées au chômage. Or, il semblerait que l’automatisation industrielle sera un bien sur le long terme. En effet, cela créerait des emplois plus qualifiés et mieux payés, réduirait la pénibilité du travail, augmenterait la productivité, garantirait des produits de meilleure qualité et à moindre coût. Les robots industriels permettraient à l’homme de se consacrer à des tâches plus nobles pour le bien du développement économique et du niveau de vie en général. Vous êtes intéressés par l’achat de robots industriels d’occasion? N’hésitez pas à visiter notre site Exapro, place de marché mettant en relation acheteurs et vendeurs de machines d’occasion industrielles.

 Anne-Cécile L.

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