industrie graphique  Pays BasL’industrie graphique en Europe est représentée par 7 pays réellement actifs à l’international, à savoir la France, le Royaume Uni, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et enfin les Pays Bas. La compétition avec les économies émergentes en Asie et en Amérique du Sud se faisant de plus en plus rude, l’imprimerie en Europe cherche à aller sur de nouveaux sentiers inexplorés. Voyons l’exemple des Pays Bas, un pays misant tout sur l’innovation.

L’imprimerie: contexte général

Les Pays Bas jouissent d’une industrie spécialisée très performante, puisque l’industrie lourde autrefois florissante fin du 19è sicèle a dépéri au profit de la désindustrialisation fin du 20è siècle. L’économie ne se portant pas trop mal et le pays se situant à la frontière avec la Belgique et l’Allemagne, le commerce extérieur permet aux Pays Bas de se maintenir, ceci ajouté à une production à valeur ajoutée ainsi qu’à une main d’oeuvre très qualifiée. Pays depuis longtemps axé sur l’imprimerie (on pense notamment à Descartes, célèbre philosophe français du 17è siècle, faisant à l’époque déja imprimer ses livres aux Pays Bas pour cause de prix de production plus bas), cette tendance se confirme encore plus aujourd’hui avec l’arrivée de nouvelles technologies dans le secteur. En effet, si l’industrie graphique européenne éprouve des difficultés à se positionner sur le marché mondial, c’est grâce à une production de qualité et à un service client de proximité que la branche pourra persister. Les Pays Bas l’ont bien compris, de ce fait, de nouvelles entreprises et technologies voient le jour.

L’impression 3D: un secteur porteur

impression 3DPour prendre l’exemple de l’entreprise Shapeways, l’impression tridimensionnelle a définitivement le vent en poupe. Première à proposer un service aussi complet aux particuliers, l’entreprise basée à Eindhoven permet d’imprimer grâce à ses imprimantes 3D tous types d’objets en mettant à disposition différents types de matières, qui ont notamment la vocation de se démarquer des startups proposant elles des services plus axés sur la personnalisation d’objets. On pense notamment à la réparation d’objets, que l’impression 3D favorise en permettant la production de pièces sur mesure et à moindre coût comparé aux prix habituels des pièces détachées. Un nouveau marché s’ouvre donc et pourrait avoir des répercussions sur l’industrie en général, qui a terme choisira peut être d’imprimer plutôt que de transformer. Solution d’appoînt? Pas seulement. Les possibilités sont infinies et devraient permettre de créer toujours plus d’objets selon les besoins de chacun tout en économisant de la matière. Les enjeux sont donc financiers, mais également écologiques.

Les Pays Bas misent donc sur des équipements d’impression de pointe afin de proposer des services au dessus de la moyenne. De ce fait, le pays a été le premier à pouvoir acheter la toute dernière presse de Fujifilm (Jet Press 200) et peut se vanter d’une capacité de production supérieure.

Fort d’entreprises équipées des dernières technologies ainsi que de se main d’oeuvre qualifiée, le pays n’a donc pas d’inquiétudes à avoir: les clients, malgré l’attractivité des coûts de production à l’Est, tendent à choisir des entreprises leur permettant d’avoir des contacts ressérés avec les imprimeurs afin de pouvoir superviser de près la production. Les Pays Bas ne sont donc pas foncièrement menacés et l’industrie graphique a encore de belles années devant elle.

Anais P.

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