La crise européenne touche de nombreux pays comme la Grèce, l’Espagne mais aussi l’Italie. Malgré le fait que l’Italie soit un des piliers de l’Union Européenne, la situation est aujourd’hui quelque peu préoccupante. Mais quels sont les secteurs industriels dominants en Italie?

L’Italie solide sur le métal, l’agroalimentaire, le textile et le plastique

Les secteurs industriels italiens peuvent être regroupés en 4 groupes principaux, à savoir : le métal (qui arrive également en première position au niveau européen), l’industrie agro-alimentaire (notamment fabrication de pain, gâteaux, pâtes, chocolat, café,…), le textile et le plastique. 

L’industrie est encore très forte en Italie, puisque 33% de la population totale travaille dans l’industrie, principalement dans des PME. Le pays occupe toujours les premières places dans les classements (informations tirées d’une étude sur l’industrie en Europe menée par l’insee) pour donner quelques exemples, l’Italie se place première en terme de nombre d’entreprises dans l’industrie manufacturière des pays de l’Union Européenne, devant la France et l’Espagne. Le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière italienne s’élevait à 863 milliards d’euros en 2005, la positionnant troisième après l’Allemagne et la France. Ces chiffres, bien qu’un peu anciens, montrent une position dominante de l’Italie en Europe, et ce sur le long terme.

statistique

Quel futur pour l’Europe?

La situation industrielle en Europe se dégrade malheureusement de manière globale, et tendrait à baisser encore dans les mois à venir. Bien que les pays fondateurs conservent de manière générale leur position dominante dans l’industrie, les nouveaux pays membres, comme la Pologne, la Hongrie ou encore la République Tchèque s’améliorent de plus en plus, et enregistrent des chiffres de plus en plus confortants (valeur ajoutée de l’activité manufacturière, production de l’industrie manufacturière etc.). La compétition mondiale est, quant à elle, accrue, et des pays jeunement industrialisés (comme la Corée du Sud) presentent des niveaux élevés en terme d’innovation ou encore de qualité des produits, avec des salaires bien plus bas. Nous suivrons bien entendu cette évolution sur le long terme.

Héloïse V.

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