Souvenez-vous, il y a tout juste un an, le commissaire général à l’investissement, Louis Gallois, avait publié un rapport sur la compétitivité française et avait mis en place des mesures afin de redresser l’industrie francaise. Retour sur les points principaux de ce rapport, ceux qui ont été mis en place et l’avis de Louis Gallois sur le futur de l’industrie en France.

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La compétitivité de la France en chute libre?

La France se retrouvait il y a tout juste un an “au pied du mur”, après 10 ans de regression en terme de compétitivité. Il fallait donc agir, et c’est Louis Gallois a décidé de rédiger le Pacte pour le redressement de la compétitivité française. Louis Gallois a confiance en la France et sait qu’elle a des points forts sur lesquelles elle peut se baser pour continuer à être compétitif: malgré l’industrie pharmaceutique française qui semble être sur une mauvaise pente, d’autres secteurs comme le luxe, l’industrie aéronautique ou encore l’industrie culturelle sont des points forts français qui devraient permettre au pays de garder une position stable sur la scène internationale. Il ne faut cependant pas oublier que la France a des concurrents directs et qu’il faut absolument qu’elle sache se démarquer: d’un côté, les pays voisins, et principalement l’Allemagne qui a une position leader en Europe, et de l’autre côté, les pays émergents, capable de proposer des coûts extremement bas.

Les points évoqués dans le rapport Gallois en novembre 2012

rapport-louis-galloisLe rapport prévoit donc les mésures suivantes afin d’aider la France à sortir la tête de l’eau: investir dans la recherche, l’innovation et la formation, et ce particulièrement pour aider les jeunes entreprises à se developper et à durer, mais c’est aussi un dispositif d’aide directe aux PME. Le projet prévoit également des conditions de crédit pour faciliter l’exportation, et ainsi permettre aux entreprises françaises d’être à nouveau compétitives. Il faudrait également des avis directs d’experts industriels afin d’aider les entreprises dans leurs décisions concernant la concurrence. En somme Louis Gallois souhaite tout miser sur l’innovation, l’aide aux entreprises, les synergies d’entreprises et l’augmentation de partenariats afin de permettre aux entreprises françaises d’être plus fortes par rapport à la concurrence externe.

Les résultats du rapport

Un an après, Louis Gallois avoue que presque tous les points du rapport ont été mis en place ou tout du moins ont été engagés afin de permettre à la France de retrouver sa compétitivité. Aujourd’hui le commissaire général est oprtimiste et pense que l’industrie française commence tout doucement à se redresser. Elle avait tellement touché le fond depuis 10 ans, que des reformes étaient nécessaires afin de l’aider. Tous les secteurs d’activité ne sont bien entendu pas sorti entièrement de la crise, toutefois les secteurs phares se reprennent et devraient enregistrer des résultats positifs à partir de 2014.

Il y a encore des efforts à faire, notamment en matière d’attractivité et d’innovation, toutefois la France semble être sur la bonne pente.

Héloïse V.

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