organiqueL’industrie agroalimentaire accompagnée de l’industrie des boissons est en pleine croissance, et cette augmentation s’est surtout fait ressentir aux cours des 5 dernières années. Pourquoi? L’industrie agroalimentaire organique a suivi une constante évolution depuis l’industrie artisanale, et devrait continuer sur cette pente dans les années à venir.

Qualité VS quantité

Ces deux secteurs d’activité vivent donc aujourd’hui une croissance naturelle, bien que relativement lente, surtout dans les secteur laitiers (+ 19% pour le lait; + 9% pour les yaourts,…). Un autre secteur commence à prendre une grande ampleur dans cette activité: la nourriture pour bébés qui représente 57% du marché total.

Les agriculteurs et producteurs travaillent main dans la main afin de produire suffisamment pour satisfaire la demande, et ils doivent faire face ensemble à une certain pression du marché, qui demande précision, rapidité et qualité. Aujourd’hui il y a deux facteurs qui peuvent constituer un obstacle à la qualité ou à la fraicheur des produits: savoir rester compétitif et être capable de se faire une marge. Et c’est dans cette optique que ce marché a évolué de manière très rapide: il y a encore 20 ou 30 ans, afin de trouver de la viande ou du poisson frais, des legumes ou fruits tout fraichement cueillis, il suffisait d’aller à la superette du coin, ou chez l’agriculteur du village. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, et ce sont les gros supermarchés qui couvrent tous ces besoins, regroupant tous ces produits au même endroit et à un prix très bas.

La nourriture organique deviendrait-elle trop chère?

organiqueEn 2014, les choses vont bien entendu évoluer toujours dans cette direction. Est-on aujourd’hui prêt à faire plusieurs kilometres jusqu’au village le plus proche afin d’acheter des produits frais et authentiques, ou est-on trop fainéant et continuerons-nous à aller tout simplement au supermarché au coin de la rue? Tout ceci résulte d’un choix personnel. La nourriture organique est plutot sur une pente descendante, tout simplement car les agriculteurs et fermes de village ne sont plus en mesure d’être compétitifs comparé au plus gros, les produits du terroir enregistrent une baisse de 8,7% depuis 2008.

Quelles sont les principales cause en Grande-Bretagne?

producteurs-locauxPrenons donc comme exemple la Grande-Bretagne, considérant toutefois que la situation est très largement similaires dans de nombreux autres pays européens. Les produits du terroir sont bien sûr plus sains, ils viennent directement de la terre et sont vendus directement du producteur au consommateur sans passer par des chaines de distribution. Ils ont en plus toutes les saveurs que tout le monde a connu dans les repas que préparaient nos grand-parents. Et pourtant les producteurs n’arrivent plus aujourd’hui à faire face à la concurrence. Pourquoi? Principalement la production de masse. Les petits agriculteurs n’ont pas les mêmes moyens que ceux qui sont capables de récolter en masse grâce à de grosses machines industrielles qui font tout le travail. C’est encore une industrie manuelle, qui aujourd’hui ne peut pas rivaliser avec la demande actuelle. Les machines neuves sont bien trop chères pour les agriculteurs, et c’est la raison pour laquelle ils ne peuvent pas répondre aux besoins des clients, au niveau quantitatif bien sur. Une alternative est bien entendu les machines industrielles agroalimentaires d’occasion, qui pourraient permettre aux producteurs d’investir à moindres coûts pour produire plus.

Qu’en sera-t’il dans les années à venir? Est-ce que les petits producteurs auront disparu, ou est-ce qu’ils auront décidé de moulinmarcher sur les pas des plus gros, et de produire en masse? Nous somme aujourd’hui de plus en plus attentifs à ce que nous mangeons, et certains supermarché misent beaucoup sur ce point, en prouvant aux clients que les produits qu’ils achetent ont été produits par des producteurs locaux, dans des conditions de travail décentes. Pouvons-nous attendre à un revirement de situation et la re-croissance des agriculteurs? L’avenir nous le dira.

Pour en savoir plus, lisez l’article sur les secteurs organiques agroalimentaire et des boissons.

Howard C.

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