robotisationNos capacités de fabrication ont toujours évolué de manière à ce que le confort humain soit privilégié. Ordinateurs, machines à controle numérique, détecteurs optiques, chargeur / déchargeur automatisés, les différents éléments d’une machine pourraient être dissociés afin de garder un controle plus humain. Dans un monde ou la standardisation et la productivité sont les mots d’ordre, à quel moment atteignons nous les limites acceptables vis a vis de notre société aussi bien sociales que vis a vis de notre compétitivité? Ces limites sont elles vraiment préjudiciable à notre bien être commun. Lorsque la France et la Chine prennent des chemins divergents, il est temps de se demander quels seraient les points bénéfiques a l’investissement ou non dans l’innovation, et aussi les conséquences de voir nos sociétés en tout automatisés.

La Chine investit dans l’innovation, la France dans le renouvellement

Selon Robin Rivaton, consultant en stratégie qui publie “Relancer notre industrie : les enjeux” le retard français dans le secteur de la robotique est inquiétant. A se demander si la France croit encore en son industrie : « L’appareil français souffre d’une double maladie: des investissements industriels parmi les plus faibles de l’OCDE rapportés au PIB mais aussi des décisions d’investissement centrées sur le renouvellement plutôt que sur l’innovation conduisant à l’obsolescence des outils de production».

A titre d’exemple : La société Foxconn à Taiwan emploi 1.2 millions de personnes, dont 1 million en Chine (vous en avez sans doute entendu parler, c’est eux qui fabriquent les objets à la pomme). Cette société est en train d’installer entre 2011 et 2014, un million de robots, et multiplie ainsi son parc par 100 ! Cela pour faire face apparemment aux montés salariales et accusations de mauvais traitement.

Le taux d’équipement des usines françaises (122 robots pour 10.000 salariés) et très inférieur a celui de l’Allemagne ou l’Italie en Europe, la Corée du Sud et le Japon ont les premières positions au niveau mondial. Afin de palier à ce retard, certains pays, la Chine parmis les pays émergent, montent des plans de robotisation de grande ampleur… Alors, la France ? hors compétition ? c’est ce que les chiffres semblent démontrés… à moins que nous nous appuyons sur notre fameux “savoir faire Français”.

Les robots nous volent ils nos emplois ?

La compétitivité toujours plus oppréssante, les apparentes difficultés économiques, nous entrainent de manière irrémédiable vers une nouvelle révolution : celle du robot.

Pour reprendre l’exemple de FOXCONN, cette société remplace en ce moment même 500.000 emplois “low cost” par des robots, c’est a se demander même le cout de revient d’un tel outil de travail. Un autre exemple : celui de Panasonic, qui produit 40% des écrans plats au monde, d’une valeur de deux milliards de dollards par mois tout de même, et ce avec un effectif de… 15 personnes.

Vous avez peur ? Dites vous que nous sommes déja passé par la, le secteur de l’agriculture en précurseur, employait 60% des actifs an France quand aujourd’hui le secteur a multiplié ses rendements avec uniquement une part d’actifs représentant uniquement 2% de la popoulation.

Les mots magiques seraient donc : réorientation, spécialisation, formation… et c’est la que nous pouvons nous demander quelle direction nous prendrons ensuite…. celle des emplois de l’internet ? Ceux ci représentent 500.000 postes potentielles rien qu’en France.

Pour conclure, notre pays, qui joue apparemment la carte du “savoir faire” et de la “qualité”, veut préserver nos emplois. Manquons nous par la le train de la compétitivité mondiale ? Quelles solutions pouvons nous donner a nos politiques afin d’associer “savoir faire” et “compétitivité” ceci tout en gardant nos emplois ? Lisez aussi notre article sur « Quand les robots remplacent les machines-outils« .

Sur cette réflexion, nous attendons vos commentaires.

Vincent D.

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