Internet est aujourd’hui l’outil d’information le plus utilisé dans le monde. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’achat/vente, et le marché des machines d’occasion ne fait pas exception. De plus en plus d’industriels passent par internet pour trouver leurs futurs équipements.

Pour mieux comprendre les projets d’achat, Exapro a mené l’enquête auprès d’un panel de plus de 300 utilisateurs, tous à la recherche d’une machine d’occasion.

Les résultats mettent en évidence les grandes lignes des projets d’achat, comme le montre l’infographie en bas de cette page.

Prix, localisation et ancienneté, le trio gagnant

A la question “Quel est le principal critère pour l’achat de votre machine ?”, sans surprise près de 80% des sondés ont indiqué le prix de la machine. C’est d’ailleurs la motivation principale des acheteurs sur le marché de l’occasion : éviter les coûts liés à l’acquisition d’une machine neuve en cherchant une occasion, toujours à un bon prix.

Si le prix reste un élément déterminant, l’emplacement de la machine est un critère cité par la moitié des acheteurs. On peut y voir deux principales motivations : les frais de transport et la proximité linguistique/culturelle.

En effet, entre expédier une machine d’un bout à l’autre du monde et la transporter sur quelques dizaines de kilomètres, les frais ne sont pas les mêmes. On note naturellement que plus la machine est chère, moins ce critère est cité.

Au-delà des frais de transport, certains industriels préfèrent acheter une machine dans leur pays ou un pays qu’ils connaissent. Les garanties étant souvent faibles voire inexistantes sur le marché de l’occasion, se sentir en confiance lors de l’achat est primordial.

Enfin l’ancienneté et l’état de la machine clôturent le tableau, ces deux points étant déterminants dans la définition du bon rapport qualité/prix.

Délai moyen de recherche : un mois

Sur l’ensemble des sondés, la moitié indique démarrer les recherches un mois avant la date théorique d’installation de la machine dans leur usine. C’est d’ailleurs le délai constaté par les équipes Exapro, il faut en effet compter :

  • la collection des détails manquants (paramètres techniques, photos, utilisations possibles, etc…)
  • l’organisation d’une visite chez le vendeur
  • la négociation éventuelle des conditions de vente

Mis bout à bout on arrive facilement à un mois, voire plus en fonction de la réactivité des acheteurs et vendeurs, et de leur éloignement géographique.

Le cahier des charges n’est pas forcément arrêté sur une marque

Près des deux tiers des acheteurs de machines d’occasion ne sont pas à la recherche d’une marque en particulier. On peut donc en conclure que l’un des attributs principaux reste la capacité de la machine et non pas son constructeur.

Il devient par conséquent primordial pour les acteurs du marché de proposer des outils permettant d’affiner les recherches avec les caractéristiques techniques des machines. On voit aussi que même si une partie des industriels sont fidèles à un fabricant, ils sont nombreux à pouvoir changer, notamment pour une bonne offre (le prix restant le facteur principal comme vu au début de cet article).

Un budget qui s’affine sur le tas

Sur l’ensemble des sondés par Exapro, 60% indiquent qu’ils définissent leur budget avant de commencer leurs recherchent. Ils sont donc 40% à essayer de trouver une machine, sans même avoir un budget arrêté.

Cette attitude s’explique assez simplement : le meilleur moyen de définir le prix d’une machine d’occasion reste de comparer les tarifs pratiqués. On assiste donc à un phénomène de lissage du budget au fur et à mesure que les recherches avancent.

Pour mettre tous ces chiffres en image, voici l’infographie réalisée par Exapro.

inforgraphie acheteurs machines occasionRobin M.

 

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