agroalimentaire BulgarieLa branche agroalimentaire jouit d’un certain succès en Bulgarie, et pour cause : avec un climat très clément et un salaire minimum à 100 euros, il est évident que le pays fait office d’eldorado pour les investisseurs étrangers. Pris d’assaut pas les chaînes de distribution étrangères, la Bulgarie est aujourd’hui devenu le garde manger caché de l’Europe.

 

De grands noms pour de grandes avancées

En effet, le secteur de l’agroalimentaire bulgare emploie à ce jour près de 100.000  travailleurs pour environ 7 millions d’habitants, et représente à lui seul 24% du PIB. C’est grâce à l’entrée de géants de la distribution étrangers que le pays a pu se développer toujours plus sur ce ce marché, parmi eux on compte Metro Cash & Carry, Lidl, Kaufland, Penny (Allemagne), Carrefour (France), Billa (Autriche/Allemagne),T-Market (Lituanie), Piccadilly, Tempo (Serbie), et Mercator (Slovénie). Depuis son adhésion en 2007 à l’Union Européenne, la Bulgarie a du, et cela a seulement été rendu possible grâce aux investisseurs étrangers, s’adapter aux normes européennes et de ce fait moderniser son industrie. La Bulgarie jouit donc aujourd’hui d’une industrie agroalimentaire riche, bien que ce fût pas toujours le cas. En effet, jusqu’en 1989 le pays était soumis à de sévères restrictions quant aux exportations agricoles, ce qui n’est plus le cas depuis que ces échanges sont aujourd’hui régulés par un certain nombre d’accords multi et bilatéraux. De plus, on a noté depuis 2008 une hausse de 50% du marché des de agroéquipements, ce qui confirme bel et bien une reprise de ce secteur.

Les conséquences de ce développement

Suite au développement de l’industrie agroalimentaire, beaucoup d’opportunités se profilent et de nouveaux modes de consommation surgissent: avec l’implantation d’un grand nombre de chaînes de magasins alimentaires, le demande a elle aussi explosé et les grandes surfaces se sont démocratisées sur toute la surface du pays. Par conséquent, la production de biens consommables a décuplé. D’autre part, le produits alimentaires étant en Bulgarie 40% moins chers que la moyenne de prix en Europe, ces produits sont donc de bons candidats à l’export, notamment en ce qui concerne les produits laitiers, la viande, et les boissons alcoolisées. Un autre effet direct consiste en developpement industrie agroalimentairel’augmentation de la production de machines industrielles afin d’assurer la production, et ainsi répondre à la demande grandissante. La Bulgarie ayant toujours été un pays reposant sur une industrie lourde (un tiers des habitants travaillant dans le secteur de l’industrie), on note donc une hausse des échanges en termes de machines industrielles. Cependant, petit bémol: d’un point de vue financier la situation n’est pas au beau fixe et la Bulgarie devient de plus en plus dépendante de l’étranger, par conséquent son ouverture sur l’extérieure pourrait l’affaiblir dans le cas où les investisseurs décideraient de partir.

La Bulgarie souffre certes de dettes nationales suite à la crise ayant frappé l’industrie européene, cependant, les fonds ayant été injectés dans son industrie pourrait permettre au pays de remonter la pente. Il faut pour cela que la Bulgarie privilégie les secteurs les plus prometteurs de son économie, tout en visant une indépendance financière sur le long terme.

Anais P.

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