Soutenir la compétitivité de l’industrie cosmétique

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Nous avons souvent parlé de la crise économique qui a touché tous les pays et tous les secteurs d’activité. Le secteur de la cosmétique a lui plutôt stagné en 2013, avec des exportations hors EU en hausse, et une demande intérieure en baisse, le tout avec un contexte économique encore relativement fragile: une situation donc mitigée, mais positive sur l’ensemble.

Les exportations tirent le secteur vers le haut

Les produits cosmétiques européens ont la côte et s’exportent très bien dans le monde. Et ceci est une très bonne nouvelle, si l’on compare avec le marché intérieur européen. En effet les résultats de l’année 2013 ont été publiés il y a peu, et reflètent une baisse au niveau des ventes de produits cosmétiques: dans les pays du Sud (Espagne, Grèce), les ventes ont reculé d’environ 3%, en Italie d’un peu plus de 1%. La France a elle aussi connu une légère baisse de 0,4%, alors que le marché allemand a progressé de 0,6%.

Les exportations quant à elles ont beaucoup augmenté et ont atteint 16 milliards d’euros en 2013. Le marché européen représente ⅓ du marché mondial, avec les 3 leaders qui restent inchangés: l’Allemagne, la France et l’Italie. Ce qui signifie donc que la qualité européenne est toujours très prisée.

Une éventuelle collaboration avec les Etats-Unis?

Afin de soutenir toujours plus la compétitivité européenne de ce secteur, des discussions sont actuellement sur la table et l’on parle d’accords de libre-échange avec les Etats-Unis. Malgré de grandes divergences, notamment au niveau des normes, cette alliance pourrait être très profiteuse au secteur de la cosmétique. Plutôt même qu’une alliance, nous préférons parler d’harmonisation: une des propositions serait de créer une norme ISO pour la cosmétique comme par exemple pour les processus de fabrication, ou la protection contre les rayons UV,…

Le nouveau Directeur général de Cosmetics Europe, Bertil Heerink, mentionne également une possible coopération avec la Chine afin de conserver au maximum la protection des consommateurs. Un secteur qui a donc un bel avenir pour les années à venir.

Héloïse V.

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