productiviteLa productivité résulte de l’efficacité d’un processus pour arriver à des facteurs et atteindre des fins. Pour résumer, la productivité d’une entreprise dépend du management efficace (innovation, développement, croissance) pour arriver à des résultats positifs. La productivité italienne, malgré de bons résultats les mois derniers, n’est pas seulement basse, mais enregistre même des chiffres négatifs. Voyons ensemble quels sont les causes et les solutions qui pourraient être proposées.

Des investissements mal placés?

La première règle afin d’enregistrer des résultats positifs est d’investir au moment propice (croissance économique générale) et surtout d’effectuer des investissements bien ciblés. L’Italie a décidé ces dernières années d’investir plus dans des capitaux tangibles (comme les machines par exemple), plutôt que d’investir dans des capitaux intangibles comme les brevets. L’innovation et la R&D ont donc été en quelque sorte mis de coté au profit de capitaux fixes, ce qui explique son retour certains par rapport aux autres pays européens. Les réformes afin d’être plus compétitifs par conséquent, manquent.

Tout ceci explique pourquoi l’Italie aujourd’hui est l’un des pays en Europe avec un taux d’investissement le plus élevé, mais avec une croissance du PIB faible. Le Bel Paese se retrouve donc aujourd’hui dans une situation de stagnation, voir même de recul, au lieu d’être toujours plus compétitive et innovatives.

Solution en deux mots: révolution industrielle?

Il existe cependant des solutions, et malgré que la crise économique ait marqué l’Italie, l’industrie italienne se porte toutefois pas trop mal (lisez notre article sur l’amélioration de l’industrie italienne). De plus de nombreux secteurs industriels, comme les machines outils par exemple, se réveillent et mettent tout en place pour rebooster et relancer l’economie italienne. Par révolution industrielle nous entendons bien évidemment de nouvelles réformes qui permettraient au pays de reprendre une place de leader en Europe; et ceci ne semblerait pas très compliqué.

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La première bonne marche à suivre par l’Italie est l’innovation et la flexibilité: en effet, bien d’autres pays, européens et non-européens, ont prouvé obtenir de bien meilleurs résultats en misant sur la recherche et developpement et en innovant de manière constante: nouvelles techniques de production, une logistique efficace et innovante ou encore de nouveaux modes d’organisation au sein des entreprises. Au niveau de la productivité, l’Italie avait misé sur la production de produits artisanaux et spécialisés, en oubliant la production de masse. Aujourd’hui, malheureusement ou heureusement, les rôles ont changé: on ne fait plus des produits artisanaux en petites quantité OU des produits industriels en grande quantité: on combine les deux et fait des produits artisanaux en masse.

En somme l’Italie va devoir laisser de côté son aspect encore trop rigide et va devoir s’ouvrir sur les nouvelles technologies afin d’atteindre le même niveau que le géant européen, l’Allemagne, qui lui enregistre des résultats plus que positifs grâce à une grande flexibilité, une innovation constante et un niveau de productivité très elevé. L’Italie n’en est pas loin, elle a de nombreuses ressources et qualités qu’elle saura très certainement exploiter dans les années à venir, tout en combinant les nouvelles technologies, afin d’être l’un des piliers en Europe.

Héloïse V.

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